dimanche 17 juillet 2016

Bob Morane (5) – Panique dans le ciel

Titre
Bob Morane (5) – Panique dans le ciel
Auteur
Henri Vernes
Editeur
Marabout
Collection
Marabout Junior
Date de sortie
1er janvier 1954
Nombre de pages
160 pages
Prix
Ne se vend plus

Une aventure grisante nous emmenant parmi les nuages du danger


                                                              

Synopsis
           
Les "Tonnerres", modernes avions de ligne britanniques, semblent être victimes d'une redoutable épidémie. L'un après l'autre, quelque part sur la route des Indes, ils s'écrasent au sol, causant la mort de nombreux passagers. Suite d'accidents, erreurs de navigation, imperfection technique, sabotages ? La Bristih Aircraft Corporation, qui construit les "Tonnerres", va être obligée de retirer ceux-ci de la circulation... quand Bob Morane intervient. Une innocente conversation, tenue sur les boulevards parisiens, conduit notre sympathique ami à Aden, le Gibraltar du Proche Orient, et aussitôt le voilà aux prises avec une bande d'aventuriers aux buts mystérieux. Après une suite de combats opiniâtres, de poursuites échevelées, Bob réussira-t-il à découvrir la cause des énigmatiques accidents des "Tonnerre" ? Cette fois, une partie de l'aventure se déroulera en plein ciel et, comme tout le monde sait, le commandant Morane sans être un ange, s'y sent à l'aise comme un poisson dans l'eau.

Mon avis


            Quand le soleil pointait le bout de son nez toute la journée et d’humeur enjouée, j’avais décidé d’accompagner mon ami le commandant Morane dans une de ses aventures. Très vite le soleil a fait place à la grisaille pendant que j’étais grisé par toutes mes péripéties. Cessons de bavarder, je vais vous livrer mon avis.

            Tout d’abord, la première raison qui me pousse à lire les aventures de Bob Morane est le voyage. En effet, chaque aventure me fait découvrir une partie du globe, une partie reculée et propice à de grandes doses d’aventure. La lecture fait voyager le lecteur, que ce soit dans un récit ou un lieu qui lui est inconnu et ce roman confirme la règle. Le cadre spatial est très important pour un livre d’aventure. En effet, il faut qu’il nous soit inconnu et également qu’il inspire le nouveau, l’inconnu, sans quoi ça ne serait plus de l’aventure. Ce livre m’a fait voler jusqu’à Aden et ne connaissant pas cette région, j’ai été conquis d’apprendre la géographie et les paysages de ce pays. Chaque région mise en valeur présente le goût d’aventure, nous plongeant directement dans le cœur des péripéties, nous habillant de notre tenue et chapeau d’explorateur, à la découverte de quelque mystère au cœur de la jungle. Vous l’aurez compris, le paysage en vaut la chandelle et accentue le goût de l’aventure.

            Ensuite, ce livre est rempli de péripéties et il n’y a pas moyen pour le lecteur de s’ennuyer durant sa lecture. Ce livre est particulièrement court et le héros n’a donc pas le temps de se reposer pour réfléchir, il est obligé de faire les deux en même temps, vivant de nouvelles aventures plus ou moins risquées, de nouvelles actions plus détonantes les unes que les autres, procurant un effet d’adrénaline au lecteur qui est en quête d’un roman, d’un récit mouvementé pendant lequel il devra courir le long des pages. Quand j’ai choisi ce livre, je ne voulais pas d’un roman dans lequel plusieurs réflexions étaient mises à jour et pour lesquelles le lecteur devait donner des arguments en faveur ou en défaveur de telle ou telle piste. Je voulais une histoire simple et casse-cou, dans laquelle je ne pourrais pas souffler avant la fin, le point final, le fin mot de l’histoire. Je voulais me mettre dans la peau de l’aventurier et faire comme quand j’étais enfant, battre les méchants, courir dans la forêt et être le vainqueur de l’histoire malgré les périls présents. Parfois, ça fait du bien de choisir un livre de ce genre entre deux lectures, histoire de souffler, de décompresser sans se prendre la tête.

            Enfin, même si c’est un livre plus ancien, le vocabulaire est toujours d’actualité, il n’est pas désuet et c’est agréable à lire car souvent, il y a un décalage entre hier et aujourd’hui. Nous faisons face à un registre simple sans tomber dans la familiarité Ainsi il est compréhensible par les plus grands mais également par les plus jeunes lecteurs qui souhaitent vivre un bon moment de lecture. Le rythme est trépidant pour s’accorder avec celui des péripéties mais nous comprenons tout. Il n’y a pas beaucoup d’explications mais elles sont claires. Il n’y a pas une recherche de tournures compliquées ou de jeux de mots aux sous-entendus pompeux. Ce livre a été écrit pour les jeunes adolescents et l’écriture est adaptée à cette catégorie de personnes. Ce n’est pas de la littérature aristocratique mais juste une littérature populaire, cherchant le plaisir du lecteur et non celui des prix littéraires. Et comme je l’ai dit au début, le vocabulaire est resté intemporel et cela est encore mieux pour débuter la lecture.

            En conclusion, même si ma critique est plus courte que d’habitude, je recommande ce cinquième roman mettant en scène les aventures de Bob Morane à un lectorat composé essentiellement de jeunes adolescents. 

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