dimanche 3 avril 2016

Effacée


Nom du livre
Auteur
Teri Terry
Editeur
Année de parution
2016
Genre
Science-fiction, Dystopie, Jeunesse
Nombre de pages
400 pages

Synopsis

            2054. Dans un Royaume-Uni paranoïaque, les délinquants de moins de 16 ans ont été "réinitialisés" : souvenirs occultés et interdiction d'éprouver de quelconques émotions négatives. Kyla ignore tout du crime pour lequel on a effacé sa mémoire mais des cauchemars la mettent sur la voie…

Mon avis

            Avant de commencer la rédaction de mon avis, j’aimerais remercier France Loisirs et Belgique Loisirs pour ce nouveau partenariat. Ce livre m’avait été conseillé et c’est avec une certaine hâte, une terrible envie de le lire, que j’ai accepté de le chroniquer. Depuis quelques temps, je n’avais plus eu l’occasion de me plonger dans une dystopie futuriste et en retrouver une m’a fait vivre un bon moment de lecture. Je vais maintenant vous livrer les raisons qui m’ont fait aimer ce roman.

           Tout d’abord, l’idée du thème principal du roman est très originale et accroche immédiatement l’intérêt du lecteur. Comme vous l’avez lu dans le résumé du roman, tous les jeunes délinquants ont la mémoire effacée et ils doivent apprendre à nouveau à grandir, vivre. Quand je lis un roman de ce genre, c’est dans le but de me plonger dans un futur plus ou moins réaliste, pour partager l’idée de l’auteur et découvrir un nouveau monde, plutôt les reliquats de notre société. Nous remarquons facilement que le sujet du livre a été réfléchi, imaginé mais également travaillé pour donner au lecteur l’illusion de la vérité. En même temps que ce travail sur la force du thème, l’auteure a recherché à capter l’intérêt du lecteur qui s’intéresse à cette idée, à cette imagination et va vouloir en connaître plus. Au fur et à mesure que les pages vont tourner, nous aurons envie de connaître plus cette punition pour les jeunes mais également de découvrir les rouages de la politique anglaise du futur. Je pense que pour un roman de dystopie, la recherche et l’accomplissement du thème est l’objet principal, l’élément clé du livre. C’est un peu comme un Travail de Fin d’Etudes ou un mémoire, l’étudiant aborde un sujet et dois l’expliquer et le démontrer de manière claire dans son écrit. Un roman est un travail qui sert à partager le point de vue de l’auteur avec le lecteur, le couvant dans une histoire des plus agréables à lire. On doit tout nous expliquer pour qu’on croie au réalisme de l’histoire, du moins en partie.

            Ensuite, je vais vous parler des personnages et de leurs interactions qui, pour moi, est un point qui mérite qu’on s’y intéresse. Comme vous l’avez probablement deviné, dans ce roman, nous découvrons en premier lieu Kyla, l’héroïne principale du premier tome de cette saga. Nous la découvrons au moment où l’entièreté de ses souvenirs ont été effacés par le gouvernement. Néanmoins, grâce aux descriptions de l’auteure, que ce soit pour le personnage de Kyla ou les autres protagonistes du récit, nous arrivons à cerner, visualiser la personne, Effacée ou non, et émettre un avis d’appréciation. De plus, les interactions entre les différents personnages sont fréquentes et permettent au héros d’ouvrir les yeux sur la vérité de leur monde, des injustices perpétrées par le gouvernement mis en place. Dans la plupart des histoires de ce genre, le héros découvre, seul ou accompagné d’un personnage, l’injustice de leur monde. Ici, nous avons l’impression, par moments, d’être en face d’élèves qui interrogent leur professeur, ce qui renforce le pouvoir du thème principal sur le lecteur. Par d’autres moments, ces enfants au cerveau en apprentissage, en découverte font preuve de réflexions ou d’actions qui reflètent une maturité des plus extraordinaires pour leur âge. Une des forces supplémentaires de ce roman, qui est aussi un élément qui renforce notre attachement au personnage principal est que nous découvrons le monde en même temps que Kyla. Nous partageons une certaine connexion, une certaine envie de découvrir la vérité et chaque péripétie qu’elle vit est une action que nous vivons à travers les mots de l’auteure.

            Pour terminer sur un point qui concerne plus l’auteure que l’histoire en elle-même et que vous avez sûrement senti ou découvert à travers les deux premiers arguments, je vais développer mon avis sur la plume de l’auteure. Un des points les plus importants est la fluidité. Que ce soit dans un livre de dystopie ou dans un roman de tout autre genre, ce point est primordial. Le lecteur ne doit pas buter sur le sens de certaines phrases, de certains dialogues car il ne peut pas, ne doit pas être coupé dans son élan. Le lecteur est comme un athlète qui participe à un 110 mètres haies. Une fois qu’il a son élan, il ne doit pas être bloqué sinon il ne passera pas au-dessus de l’obstacle, par-dessus les mots de l’auteure pour se plonger dans l’histoire. Mais pour arriver à cet élan, il faut du rythme. Encore une des caractéristiques primordiales que je privilège prise en compte et maîtriser par l’auteure. En fait, pour résumer, dans ce livre, nous sommes des sprinteurs avalant les mots, vivant dans l’euphorie de ce moment de lecture.

            En conclusion, je vous recommande cette lecture que j’ai trouvé sensationnelle mais est-ce simplement une histoire ? Et si ce récit reflétait quelque chose de plus grand et de plus percutant ? Et si cette histoire nous délivrait un message ? A vous de le prendre ou non et que ce moment de lecture puisse vous être favorable.



Un roman au thème percutant faisant courir le lecteur, accompagné de l’héroïne principale, dans un dédale de péripéties



Tu as déjà lu ce livre et tu aimerais partager ? Tu as envie de le lire et tu as peut-être des questions à me poser ? Ou peut-être que tout simplement tu veux faire plaisir. Laisse donc un commentaire.

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